Caroline poursuit ses études doctorales en bioéthique à l’École de santé publique de l’Université de Montréal. Ces études font suite à une maîtrise professionnelle en bioéthique, à un baccalauréat en neurosciences et à un baccalauréat en sciences biologiques. C’est son parcours en sciences fondamentales qui l’a menée à s’intéresser à l’éthique de la santé. Elle s’est ainsi jointe à l’Unité de recherche en éthique pragmatique de la santé pour y compléter son travail dirigé de maîtrise, puis son projet de recherche doctoral, sous la supervision du Dr Racine. À la maîtrise, elle s’est intéressée aux problèmes moraux liés à l’élargissement des critères d’admissibilité à l’aide médicale à mourir, en contexte de sclérose latérale amyotrophique (SLA). Son projet doctoral porte sur les situations moralement problématiques qui seraient engendrées par l’aide médicale à mourir en contexte de troubles mentaux, selon les personnes concernées. Ce projet est financé par le Réseau québécois sur le suicide, les troubles de l’humeur et les troubles associés (RQSHA), et s’inscrit au cœur du développement de l’axe éthique de ce réseau. Caroline agit à titre de coordonnatrice de ce nouvel axe de recherche, qui est codirigé par le Dr Racine et par la Dre Marjorie Montreuil. À plus long terme, Caroline aspire à placer l’éthique au cœur des soins et du système de santé, au cœur de la recherche, mais aussi au cœur du quotidien des individus. Pour ce faire, elle souhaite poursuivre par une carrière dans l’enseignement, la pratique et la vulgarisation de l’éthique. Sa vision est celle d’une éthique accessible et porteuse de sens, pour tous.
